Malgré la répression, 2025 a été une année de terrain et de rencontres. Nous avons rassemblé des personnes autour d’un projet d’écologie populaire, radicale et ancrée dans les réalités sociales, dans les luttes contre les inégalités et pour la résistance citoyenne. Nos mobilisations ont permis de tisser des liens entre celles et ceux qui se battent pour le climat, pour la justice sociale, contre le racisme et la précarité, parce que ces combats ne peuvent plus être menés séparément.

Sur le plan des actions non-violentes, nous avons ciblé les acteurs majeurs de la destruction écologique et sociale : les multinationales fossiles comme TotalEnergies, les banques qui continuent de financer les projets d’extraction ou de colonisation, les aéroports et infrastructures climaticides, symboles d’un modèle à bout de souffle.

À travers des occupations, des blocages, des campagnes d’affichage et de sensibilisation, nous avons exposé leurs logiques d’accumulation, de prédation et d’expropriation, des logiques qui déplacent des populations, détruisent des territoires et aggravent les injustices. Ces actions ont eu des effets concrets : elles ont forcé des débats médiatiques et politiques, placé des dossiers au centre de l’attention et permis des victoires qui renforcent la légitimité de la désobéissance civile comme outil démocratique.

Ces victoires nous rappellent que chaque action compte, et que le courage collectif peut encore faire bouger les lignes dans un monde qui voudrait nous convaincre du contraire.