Accueil » Qui sommes-nous ? » Valeurs & modes d’action

Valeurs & modes d’action

Nous sommes sans cesse en action, que ce soit en proposant des formations, en tissant des liens avec des collectifs en lutte ou en organisant des actions de désobéissance civile non-violentes pour cibler les responsables de l’urgence climatique et sociale.

Crédit : Basile Mesré-Barjon

La non-violence & l’action non-violente (ANV)

Action Justice Climat Paris a fait le choix d’inscrire sa lutte dans la non-violence, et ceci notamment pour son efficacité. Menées à visage découvert, les actions non-violentes permettent d’ouvrir le mouvement en communiquant largement sur ce qui est fait. Le large panel d’actions et de tâches à accomplir donne l’occasion à chacun·e de trouver sa place.

La non-violence est aussi une manière différente de penser nos modes de vie, qui nous pousse à interroger nos façons de lutter. Pour Action Justice Climat, cela passe par la mise en place d’une véritable culture de la non-violence au sein même du mouvement. Nous ne prétendons évidemment pas avoir un fonctionnement idéal, mais nous nous efforçons d’inventer, dans notre lutte, de nouvelles manières de faire société, dans l’objectif d’éliminer à tous les niveaux les systèmes de dominations qui perpétuent la violence.

Le militantisme soutenable

Le militantisme soutenable, c’est une façon de penser et d’organiser les conditions de l’activisme de manière non-violente, en prenant soin des personnes et en préservant nos ressources intérieures et collectives. C’est un enjeu éminemment politique.

Burn-outs, paupérisation, violences policières, discriminations jusque dans les espaces militants… Les risques qui pèsent sur les militant‧e‧s ont poussé à mettre en place un large éventail d’actions : espace “Bien-être militant” lors des actions, formations aux premiers secours psychologiques et à l’écoute, présence de médiateur.ice.s pour prévenir les violences sexistes et sexuelles pendant les temps collectifs et festifs, organisation de cercles de parole…

Cette vision traverse et structure le mouvement sur tous ses aspects. C’est le fruit d’un travail de longue haleine en constante évolution.

Crédit : Gaëlle MD

Crédit : Jérémie Stym 

La joie militante

La lutte, à long terme, peut être éprouvante et décourageante. Pour tenir sur la longueur et faire en sorte que les activistes puissent se créer et se changer les idées, les espaces pour célébrer ensemble sont essentiels. Le militantisme festif, c’est donc un moyen de se retrouver, de souffler, de s’amuser, mais aussi de rencontrer de nouvelles personnes et de se réunir le temps d’une chanson, d’un karaoké ou bien plus.

“De la teuf dans les manifs, de la manif dans les teufs”, c’est d’ailleurs ce que fait notre collectif Planète Boum Boum depuis le printemps 2023.

Le militantisme festif, c’est enfin un moyen de préfigurer le monde que l’on veut voir advenir : un monde joyeux, où l’on crée des choses ensemble, avec des activités peu carbonées comme la fête et la musique.

De la rage à l’action

Personne ne sait comment changer de système en un claquement de doigt, ni ce qui arrivera, mais nous savons quel chemin nous voulons emprunter.

 

Nous sommes un mouvement engagé pour l’écologie populaire, à la croisée des luttes, féministe, décolonial.

Crédit : Benjamin Meteyer

Écologie populaire

Nous portons une écologie qui ne fait pas peser la responsabilité de l’écologie sur les individus. Nous savons que les personnes dominées dans la société sont en première ligne face aux conséquences du dérèglement climatique, c’est pourquoi nous partons de leurs besoins concrets pour construire nos luttes.

 

Crédit : Basile Mesré-Barjon

A la croisée des luttes

Nous le répétons depuis des années, justice climatique et sociale vont de pair. Il nous semble donc indispensable de ne pas lutter pour le climat de manière isolée, mais de créer des liens avec les autres luttes, en intégrant les enjeux dans nos positionnements.

 

 

Crédit : Rémy El Sibaïe

Féministe

Les sphères militantes sont majoritairement investies par des femmes et des minorités de genre. Pour un mouvement comme le nôtre, le féminisme est une valeur centrale. De plus, les femmes et minorités de genre, comme les autres catégories minorisées de la population, sont en première ligne face aux conséquences du dérèglement climatique.

 

Crédit : Mathilde Bétis

Décolonial

La justice climatique ne pourra pas être parfaite tant que chaque être humain ne sera pas libre et chaque peuple autodéterminé. Le colonialisme, les rapports de domination qu’il entretient et les conséquences qu’il a sur les individus sont une oppression inacceptable.